D’après les prévisions de l’INSEE le nombre de seniors autonomes va augmenter de 2 millions d’ici 2030. Une population âgée de 75 à 84 ans qui veut rester active socialement, culturellement, physiquement et qui n’hésite plus à recourir aux services à domicile, l’objectif étant de reculer l’âge de la prise en charge par un organisme. Cette volonté est même soutenue par les pouvoirs publics qui souhaitent favoriser le libre choix et le maintien à domicile le plus longtemps possible.

De fait, toute une offre immobilière va se développer autour des anciens « baby boomer » qui vont avoir besoin de nouvelles habitations adaptées à leur situation mais dont le standing et les services sont très éloignés de l’image véhiculée par les maisons de retraite. A l’heure actuelle, le nombre de ces logements est insuffisant en France et, compte tenu de l’explosion démographique des seniors, le potentiel de développement du secteur est très prometteur pour les investisseurs immobiliers.

Une situation d’autant plus attractive que ces derniers sont confrontés à un marché immobilier de plus en plus concurrentiel et sous tension. Pour les grands institutionnels, la solution est dans la diversification des offres et les résidences seniors constituent un très bel atout avec une forte croissance à venir. Et si le secteur reste encore un marché de niche en France, nul doute que son expansion suivra d’ici peu le rythme des Etats-Unis et du Royaume-Uni. De nouveaux acteurs ont même déjà fait leur apparition sur le marché qui s’oriente vers une logique de partenariat entre Investisseurs et Exploitants, solution plus pérenne sur le long terme que la vente aux particuliers.